L’artiste et la marque de vêtements s’opposaient à propos d’une publicité dans laquelle apparaissait une fresque peinte par Revok.
Le street artiste Revok et le groupe H&M enterrent la hache de guerre. Les deux parties cessent de se poursuivre mutuellement et la marque de vêtements s’engage à financer plusieurs institutions artistiques de la ville de Detroit, comme Living Arts Detroit ou le Museum of contemporary art Detroit (MOCAD). L’artiste a annoncé la décision commune sur Instagram précisant combien la ville de Détroit, où il a vécu et travaillé, lui était chère.
En janvier dernier, l’avocat de l’artiste avait adressé au groupe une mise en demeure exigeant la suppression d’une vidéo publicitaire dans laquelle une œuvre réalisée par l’artiste dans un parc de Brooklyn servait de décor. Revok avait signalé ne pas avoir donné son autorisation pour un tel usage. H&M, rappelant le caractère illégal de l’œuvre, avait d’abord de son côté assigné l’artiste en justice pour que son droit à employer gratuitement la fresque soit reconnu.
La réaction du public s’était avérée très impopulaire, conduisant à de nombreux messages de soutien ou appel au boycott de la marque. H&M avait finalement retiré sa plainte en mars dernier se rapprochant de l’artiste pour trouver une solution amiable.
Cette affaire n’est pas la première du genre et Le Journal des Arts a proposer un éclairage concernant les questions liées au droit et à la propriété intellectuelle dans le cadre des œuvres de street art.
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Fin de conflit entre le street artiste Revok et le groupe H&M
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