Le 9 janvier, le gouvernement a approuvé un amendement au projet de loi sur l’« accélération des programmes de construction et d’investissement publics et privés » qui porte un nouveau coup dur à l’archéologie préventive en France.
PARIS - Le texte prévoit en effet de réduire le délai de prescription de diagnostic d’un mois à trois semaines, période au-delà de laquelle la prescription sera considérée comme caduque. Ce délai est très court alors que l’Institut national de recherches archéologiques préventives manque de personnels et de moyens. Selon cet amendement, les opérations de fouille ne doivent pas dépasser dix-huit mois. Si les délais ne sont pas respectés (ce qui est très souvent le cas), les vestiges passent sous le régime des découvertes fortuites ; les fouilles sont donc confiées aux services de l’État via les directions régionales des Affaires culturelles, qui ne disposent pas de savoir-faire comparables à ceux de l’Inrap ou des opérateurs archéologiques régionaux… Autant de contraintes qui vont rendre de plus en plus difficiles les opérations de sauvegarde du patrimoine archéologique. La deuxième lecture au Sénat devait intervenir le 20 janvier.
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Énième assaut contre l’archéologie préventive
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°295 du 23 janvier 2009, avec le titre suivant : Énième assaut contre l’archéologie préventive