SAINT-ÉTIENNE
Saint-étienne - Le public et les collections sont ses deux chevaux de bataille. Nommée en 2017 à la tête du Musée d’art moderne et contemporain Saint-Étienne métropole, Aurélie Voltz a eu le temps de prendre la mesure de son poste et de l’importance de cette institution riche de près de 20 000 œuvres, un des premiers musées d’art contemporain créés hors de Paris, précédemment dirigé par Maurice Allemand, Bernard Ceysson et Lóránd Hegyi.
Parallèlement à la mise en place d’un nouvel organigramme, la directrice mise sur le numérique, notamment pour amener les jeunes publics au musée. Une application permettra bientôt, par exemple, aux adolescents d’identifier leur « œuvre sœur » après avoir répondu à un test de personnalité, quand les liens renforcés avec l’université et les écoles, deux ans après la mise en place de la gratuité pour les moins de 25 ans par la ville, a déjà permis d’augmenter de 60 % le public estudiantin. Discrète mais déterminée, Aurélie Voltz caresse le rêve de réunir un jour dans une même réserve les collections, aujourd’hui dispersées sur trois sites. Cela permettrait au musée de mieux accueillir les futures acquisitions – l’institution a récemment acquis des peintures de Firenze Lai et, grâce à son club de partenaires, plusieurs dessins d’Alexandre Léger –, comme de faciliter les mouvements d’œuvres (près de 500 œuvres sont prêtées chaque année à d’autres musées). Un rêve qui pourrait devenir réalité dans une métropole dont le dynamisme et le volontarisme évoquent chez Aurélie Voltz une possible « future Berlin ».
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Aurélie Voltz, directrice du Musée d’art moderne et contemporain Saint-Étienne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°732 du 1 mars 2020, avec le titre suivant : Aurélie Voltz - Saint-étienne