Après une édition asiatique encourageante, à Hongkong, Art Basel revient sur ses terres du 13 au 16 juin.
Outre le secteur principal, qui rassemble 230 galeries parmi les plus grandes au monde, dont une quinzaine de françaises, la plus attendue des foires d’art contemporain comprend quatre autres secteurs. Elle se déploie également dans la ville, où les musées se sont mis à l’unisson.
Jamais Art Basel n’aura été aussi puissante. Dorénavant installée sous sa marque en Asie, avec une première édition plutôt réussie, elle est présente sur les trois continents, ce qui lui permet d’entretenir une relation tout au long de l’année avec les galeries et collectionneurs les plus importants. Alors que les participants changent peu, un nouveau hall signé Herzog & de Meuron entraîne des mouvements dans leur emplacement au sein des différentes sections. Ce jeu de pousse-pousse traduit une subtile hiérarchie entre les propositions, qui glissent par ailleurs de plus en plus vers le contemporain.
Le contingent français, fidèle reflet du poids commercial des galeries et des artistes de l’Hexagone, résiste. Paradoxalement, le renforcement de la foire va de pair avec une fragilisation du modèle économique des galeries, que commente avec lucidité Marc Spiegler, son directeur.
Art Basel déborde largement de ses halls d’exposition pour gagner l’espace public. Les musées de la ville en profitent pour organiser des événements.
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Art Basel euphorique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°393 du 7 juin 2013, avec le titre suivant : Art Basel euphorique