Un spécialiste du patrimoine à la direction du C2RMF

Jean-Michel Loyer-Hascoët revient sur le terrain. L’administrateur général de 57 ans est nommé directeur du Centre de recherche et de conservation des musées de France (C2RMF). Il remplacera le 1er août prochain Isabelle Pallot-Frossard, en poste depuis février 2015.

Ancien élève de Sciences Po Bordeaux, Jean-Michel Loyer-Hascoët a suivi le cursus en 2011 de l’École de la modernisation de l’État (EME), établissement interministériel créé en 2011 pour former des hauts cadres prometteurs.

Avant de rejoindre le ministère de la Culture en 2010 pour piloter pendant dix-huit mois la sous-direction des affaires immobilières et générales au secrétariat général du ministère de la Culture, Jean-Michel Loyer-Hascoët a été pendant cinq ans adjoint du directeur général du Museum national d’histoire naturelle et conseiller en charge des projets d’investissement du Museum ; il a ainsi supervisé la rénovation du parc zoologique de Paris.

Sous-directeur des monuments historiques et des espaces protégés à la direction générale des patrimoines de 2011 à 2015, Jean-Michel Loyer-Hascoët est nommé la même année chef de service chargé des patrimoines et adjoint au directeur général. De juillet à novembre 2018, il remplace temporairement Vincent Berjot, démissionnaire, à la direction générale des patrimoines avant que ne soit nommé Philippe Barbat.

Créé en 1999, par la réunion du service de restauration des musées de France et de leur laboratoire, le C2RMF a pour mission de mettre en œuvre la politique du service des musées de France en matière de recherche (connaissance des matériaux constitutifs des œuvres), de conservation préventive et de restauration des collections. 

Ce service à compétence nationale du ministère de la Culture est implanté sur trois sites : au Palais du Louvre avec le laboratoire du Carrousel et les ateliers de restauration du pavillon de Flore, et à Versailles avec les ateliers de restauration de la Petite écurie du roi. Le Salvador Mundi ou, plus récemment, le doigt en bronze de la statue de l’empereur Constantin ont, par exemple, été soumis à son expertise.