Le projet de ce musée – qui devrait surgir de terre à Vallezza, près de Parme, grâce à l’Agip – sera présenté lors d’une Journée de l’archéologie industrielle organisée dans le cadre de la Semaine annuelle des biens culturels, en décembre.
ROME - Sa réalisation est examinée par la nouvelle Commission nationale pour la protection et la valorisation du patrimoine culturel et environnemental industriel. Cette commission, dépendante du ministère des Biens culturels, est présidée par Bruno Corti, représentant pour l’Italie de l’International Committee for the Conservation of the Industrial Heritage, une association mondiale regroupant quatre-vingts pays et fondée en 1978. Elle est constituée de cinquante membres, représentant les universités de Rome et de Turin, des surintendances et des firmes comme Fiat, Enel, Ansaldo, Finmeccanica et Stet.
L’objectif est de poser "l’archéologie industrielle comme instrument d’étude et de valorisation interdisciplinaire entre culture, technologie, science, économie et société." La commission a mis à l’étude les critères de recensement des biens culturels industriels existant en Italie, en vue d’un catalogage systématique et d’une éventuelle intégration dans un musée. On estime qu’il se détruit chaque année, en Italie, environ 130 000 km2 d’édifices industriels, dont au moins 5 % devraient être conservés.
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Un musée du pétrole
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°8 du 1 novembre 1994, avec le titre suivant : Un musée du pétrole