Publié à l’occasion d’une exposition organisée par la Ville de Paris, L’École militaire retrace l’histoire de l’un des plus beaux monuments de Paris, mais aussi de l’un des plus méconnus. Dépassant l’évocation plurielle du chef-d’œuvre de Gabriel, l’ouvrage souligne également l’importance de l’axe Breteuil-Trocadéro dans l’urbanisme parisien.
Décidée en 1751 par Louis XV après la bataille de Fontenoy, la construction de l’École militaire, victime des difficultés économiques du royaume, allait durer trente ans, sous la direction d’Ange-Jacques Gabriel, puis de Boullée et Brongniart. Selon le vœu du souverain, l’école devait non seulement former les fils de la noblesse à l’art de la guerre mais les former tout court. Transformés en caserne à la Révolution, les bâtiments sont rendus à leur destination originelle en 1882. De la fête de la Fédération en 1790 aux expositions universelles du XIXe siècle, le Champ-de-Mars qui s’étend devant l’École constitue également un lieu essentiel de l’histoire de la capitale.
Collectif, L’École militaire, éd. Action artistique de la Ville de Paris, 296 p., 40 euros. ISBN 2-913246-37-0.
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Un monument en perspective
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°154 du 13 septembre 2002, avec le titre suivant : Un monument en perspective