Le Musée du Louvre, à Paris, et le British Museum, à Londres, envisagent chacun à leur manière leurs actions à l’international. Leurs responsables respectifs s’en expliquent.
Le projet du Louvre-Abou Dhabi a laissé apparaître une divergence de stratégie à l’internationale entre le plus grand musée français et le British Museum à Londres. Ces deux prestigieuses institutions font partie du club très restreint des « musées universels » (auxquels appartiennent aussi, par exemple, le Metropolitan Museum of Art de New York ou le Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg). En tant qu’institutions phares conservant quelques-uns des chefs-d’œuvre de l’humanité, ces deux musées jouissent d’une réputation suffisamment importante pour peser sur la scène diplomatique internationale. Bénéficiant de l’appui du gouvernement français, le Louvre s’implante à l’étranger et va donner son nom à un musée aux Emirats arabes unis. Le British Museum, dans une démarche moins spectaculaire et médiatique, poursuit de nombreux projets à l’international. Henri Loyrette, président-directeur du Musée du Louvre, et Neil MacGregor, directeur du British Museum, expliquent dans un entretien parallèle leur manière respective d’envisager le développement de leur institution à l’étranger.
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Quelle politique étrangère pour les musées ?
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°284 du 20 juin 2008, avec le titre suivant : Quelle politique étrangère pour les musées ?