Le Fonds municipal d’art contemporain, direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, a acquis pour 11 500 francs La forêt qui court, deux installations "à géométrie variable" de Jérôme Basserode. Chaque ensemble représente deux arbres d’une cinquantaine de centimètres de haut. Ces œuvres poursuivent les recherches entamées par l’artiste en 1989, sur les oppositions dialectiques entre organique et immatériel, nomade et sédentaire, nature et culture. Conformément à la destination du fonds, ces installations décoreront un espace de travail de la Ville de Paris. La commission d’achat a été séduite par le décalage ironique que cette œuvre – à mi-chemin entre la sculpture et la plante verte – introduira dans un bureau.
La période soviétique va être ignorée par le Musée d’État de l’Histoire russe. Après onze ans de travaux, celui-ci vient de rouvrir 13 de ses 47 salles, allant de la période préhistorique au XIIe siècle. Pour les autres salles, qui doivent être accessibles en l’an 2000, l’histoire s’arrêtera au dernier tsar, Nicolas II, assassiné par les bolcheviks en 1918. "L’histoire demande du recul", s’est justifié le directeur du musée Alexandre Chkourko. “Ce musée est très spectaculaire, et même luxueux, mais il n’évoque ni l’histoire du peuple, ni la vie quotidienne. Il raconte l’histoire de la Russie orthodoxe et celle des tsars. Les autorités ont voulu créer une nouveau fondement historique de l’État russe”, a estimé la critique d’art Ekaterina Degot.
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Les Brèves : Le Fonds municipal d’art contemporain, Musée d’État de l’Histoire russe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°44 du 26 septembre 1997, avec le titre suivant : Les Brèves : Le Fonds municipal d’art contemporain, Musée d’État de l’Histoire russe