Le Musée royal des beaux-arts d’Anvers rouvrira en septembre

Fermé depuis dix ans pour rénovation, le Musée royal des beaux-arts d’Anvers (KMSKA) rouvrira  ses portes en septembre prochain. C’est un événement, de sorte que les billets d’accès seront disponibles en ligne dès jeudi 16 juin. 

Le musée a été entièrement restauré. Les travaux ont aussi bien porté sur les extérieurs que sur les intérieurs. L’abri anti-atomique et le bunker anti-bombe qu’il abritait ont été démolis pour faire place à 3 600 m2 de réserves. Les quatre cours intérieures ont été couvertes pour abriter de nouvelles salles d’exposition tandis que les anciennes salles ont-elles aussi été restaurées. Modernisé, le musée est maintenant équipé d’un dispositif de climatisation capable d’assurer une bonne conservation de ses collections. Les jardins et la façade ont aussi fait l’objet d’une rénovation. 

Réalisée par l’agence KAAN Architecten, la rénovation du musée aura coûté 100 millions d’euros. Elle permet d’accroitre de 40 % sa surface d’exposition. Le KMSKA compte à présent 50 salles d’exposition, dont 37 pour les expositions permanentes et 13 pour les expositions temporaires. 600 œuvres d’art y seront accrochées. Le musée a profité de sa fermeture pour en restaurer une bonne partie (environ 200 œuvres). 

Fondé en 1810, le Musée royal des beaux-arts d’Anvers possède 13 000 œuvres datées entre les XIVe et XXe siècles. Autrefois dispersée dans plusieurs bâtiments de la ville, sa collection a trouvé refuge, à la fin du XIXe siècle, dans le bâtiment qu’elle occupe actuellement, près du fleuve L’Escaut. Elle compte des chefs-d’œuvre comme le Triptyque des sept-Sacrements de Rogier van der Weyden ou encore le panneau droit du Diptyque de Melun de Jean Fouquet. 

Trois expositions temporaires accompagneront sa réouverture. La première, « Cosmorana », portera sur l’œuvre du photographe Ives Maes. La deuxième, « The Making o », reviendra sur les grandes étapes de la rénovation du musée ces dix dernières années. Et la troisième présentera les 57 dessins de l’artiste « Michel Seuphor » qui lui ont été donnés récemment.