BOSTON / ETATS-UNIS
Le Museum of Fine Arts de Boston, toujours fermé et en difficultés économiques doit diminuer ses coûts.
L’hécatombe liée à la crise sanitaire et économique continue dans le milieu culturel aux Etats-Unis. Cette fois, c’est le Musée des beaux-arts de Boston qui supprime plus de 100 postes. La moitié des employés concernés ont choisi de partir en retraite anticipée, l’autre moitié est licenciée. Presque tous les départements du musée sont touchés.
Le musée était fermé depuis le 13 mars 2020 et avait mis en chômage technique 300 employés en avril. Leur salaire était maintenu par des allocations chômage et aides gouvernementales payés au musée par le plan de sauvetage Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security Act, un programme du gouvernement américain de soutien économique aux petites entreprises et travailleurs durant la crise Covid-19.
Ces aides étaient prévues jusqu’à fin juin et le musée devait rouvrir en juillet. L’ouverture a été repoussée en automne. Dans un communiqué, le directeur Matthew Teitelbaum explique devoir adapter le modèle économique aux nouvelles réalités, afin de créer « de la stabilité et durabilité » pour le musée. Aux États-Unis les musées sont financés principalement par le privé.
Avant la pandémie, le musée comptait environ 750 salariés. Les licenciements réduisent de 15 % les effectifs. Le musée espère compenser son déficit de 12 à 14 millions de dollars par « la réduction des coûts, la collecte de fonds supplémentaires et l'utilisation de fonds de réserve », a déclaré la porte-parole Karen Frascona au Boston Globe.
Le Museum of Fine Arts de Boston, fondé en 1870, fait partie des plus grands musées des États-Unis, avec une collection de près de 500 000 œuvres allant de l’art ancien à l’art contemporain.
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Le musée de Boston supprime 100 postes
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