De loin, on dirait une constellation de petites graines fraîchement germées sur la surface rosée du bâtiment. En s’approchant, on découvre qu’il s’agit de petits yeux ouverts.
Une cinquantaine d’yeux de verre, à l’iris mordoré, qui semblent douer de vie la façade du centre de conservation et de ressources du Mucem, où sont conservés plus d’un million d’objets et de documents des collections du musée marseillais. Cette installation, intitulée Champ de visions, est l’œuvre de Mathilde Rosier. Elle est l’aboutissement d’une recherche initiée par l’artiste durant son année de résidence au Cirva (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques). Grâce à ce dispositif, qui joue délibérément sur la dualité de petites formes à la fois œil et graine, son idée est de rendre visibles tous ces objets issus des arts et traditions populaires, et notamment de la ruralité. Et de rappeler la vocation du centre à éveiller le regard sur ces cultures disparues et faire le pont entre les arts et traditions populaires et l’art contemporain.
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Le centre de conservation ouvre l’œil
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°768 du 1 octobre 2023, avec le titre suivant : Le centre de conservation ouvre l’œil