Audika - On connaissait la collection d’art de la société Colas autour du thème de la route.
Il y a aussi celle d’Audika sur celui de l’audition. Baptisée la « Galerie de l’audition », elle compte parmi ses œuvres, une Poule aux oreilles de César, Le Cri de Van Gogh peint par Ernest Pignon-Ernest, un Donald et ses sonotones dessiné par Speedy Graphito... Une quarantaine d’œuvres signées de grands noms de l’art contemporain ont investi pour la première fois l’Hôtel de l’Industrie à Paris. Et cette collection va s’enrichir grâce à la fondation que vient de lancer Audika, pour sensibiliser le grand public à la santé auditive à travers le regard des artistes. Vieillissement de la population, effets néfastes du son compressé numériquement et pollutions sonores font que la France compte 6 millions de malentendants. D’où la volonté d’éduquer. La Galerie de l’audition permet à la fois de démocratiser l’art contemporain, de soutenir des artistes et de mettre l’accent sur les problèmes auditifs. Tout est venu, comme souvent, du souhait de confier les cartes de vœux de l’entreprise à un artiste. Via Henri Jobbé-Duval, fondateur de la Fiac, le peintre Pierre-Yves Trémois a accepté le premier. La bonne habitude a été prise de faire appel chaque année à un créateur différent. En janvier dernier, la Fondation Audika a acquis Le Chant du silence de l’Irlandais Blaise Drummond. Placée sous l’égide de la Fondation de France, la structure soutient aussi des actions humanitaires ou scientifiques : des séjours d’audioprothésistes dans des pays en développement afin d’appareiller des malentendants, mais aussi des partenariats avec des hôpitaux comme Necker sur les pathologies infantiles.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’art pour se faire entendre
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°732 du 1 mars 2020, avec le titre suivant : L’art pour se faire entendre