L’accès à Pompéi devrait faire prochainement l’objet de restrictions draconiennes. En effet, l’état de la cité antique ne permet plus d’accueillir les flots quotidiens de touristes. L’aménagement de circuits de visite, la réservation préalable et la révision des tarifs sont quelques-unes des solutions envisagées.
POMPÉI. Un trou d’un peu plus de cinquante centimètres de diamètre s’est ouvert dans la pièce qui servait vraisemblablement de cuisine dans la maison des Vettii. L’affaissement du sol est survenu pendant les travaux de consolidation et de restauration de la maison effectués par l’Institut central de restauration. Selon les spécialistes, il serait dû à des infiltrations d’eau, mais cette partie de la maison aurait peut-être été construite au-dessus d’une citerne. Les raisons précises ne pourront être établies que lorsque les travaux de restauration seront plus avancés. Une chose est certaine, la situation du site est dramatique : les toits s’écroulent, les stucs tombent en poussière et les décorations et les fresques des parois subissent des dommages irréversibles. Le surintendant responsable du site, Pietro Guzzo, a annoncé qu’à partir de janvier, les visites pourraient être organisées par roulement, de manière à contrôler et orienter le flux des visiteurs dans les quelques maisons encore ouvertes. Il prévoit l’aménagement de plusieurs parcours thématiques : des itinéraires de visite des temples seulement, des édifices publics ou de certaines maisons privées. Si les modalités restent encore à définir, l’accès aux maisons les plus “demandées” sera limité en nombre et la réservation nécessaire. Le tarif d’entrée dépendra également des itinéraires choisis et des bâtiments visités.
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L’accès à Pompéi sévèrement limité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°49 du 5 décembre 1997, avec le titre suivant : L’accès à Pompéi sévèrement limité