La nouvelle aile du Musée américain d’Histoire naturelle de New York abrite 4 millions d’espèces.
Depuis 1874, le Musée américain d’Histoire naturelle (AMNH) est installé dans Theodore Roosevelt Park, dans l’Upper West Side de New York. Après plusieurs contretemps et au terme de quatre ans de travaux, l’AMNH a inauguré sa nouvelle aile, le Centre Richard Gilder pour la Science, l’Éducation et l’Innovation, le 4 mai 2023.
Conçu par Studio Gang, cette extension de 22 000 m², annoncée en 2014, puis érigée grâce à un budget de 423 millions d’euros (465 millions de dollars) relie les différents bâtiments du Musée américain d’Histoire naturelle, dont il abrite désormais 12 % des collections, soit quatre millions de spécimens scientifiques.
Le bâtiment s’inspire de la forme d’une goutte d’eau, avec un atrium central entouré de six étages, baignant l’espace de lumière. Conçu pour ressembler à une caverne naturelle, inspirée par les canyons et les grottes de l’Ouest, l’intérieur de l’atrium est recouvert de béton projeté afin de créer une caverne sans soudure à l’intérieur du musée.
Studio Gang a construit des ouvertures dans les murs qui offrent un aperçu intriguant des différentes galeries d’exposition conçues par Ralph Appelbaum Associates, y compris du « Collection Core », une vitrine à plusieurs étages qui s’étend sur la hauteur de l’atrium et qui offrira des expositions temporaires parmi les trente-trois millions de spécimens du musée.
De nouvelles expositions remplissent cette architecture originale. Une présentation vidéo interactive intitulée « Mondes invisibles » explore les connexions de la vie à travers les écosystèmes, l’ADN et au niveau moléculaire. Des images de méduses, de dauphins et du cerveau humain couvrent chaque centimètre de l’espace par le biais de projections lumineuses immersives à la croisée de l’art et de la science, tandis que les visiteurs peuvent se déplacer pour voir la vidéo répondre à leur mouvement.
L’insectarium présente près de vingt-quatre millions de spécimens d’insectes du musée, vivants et taxidermisés. Il est également possible d’écouter le son des grillons, des katydids, des cigales et des coléoptères, qui forme une sorte de symphonie, tout en passant sous un pont transparent qui abrite la plus grande colonie de fourmis coupe-feuille des États-Unis. Dans le vivarium, les visiteurs se mêlent aux quatre-vingts espèces de papillons de jour et de papillons de nuit.
Le bâtiment abrite également une bibliothèque de recherche agrandie qui présente des livres, des périodiques et de précieux artefacts historiques comme certains cahiers de Darwin, ce qui en fait l’une des bibliothèques d’histoire naturelle les plus importantes au monde. En outre, le Centre Richard Gilder comprend de nombreux équipements pédagogiques.
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La spectaculaire extension du muséum de New York
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