Éducation - Les mécènes des sciences humaines ne sont pas légion. Il en est un pourtant, fidèle depuis 2012 au Musée du quai Branly – Jacques Chirac dans son engagement en faveur la recherche et de la transmission des connaissances : la Fondation Martine Aublet, Agir pour l’éducation.
Le 5 octobre dernier, celle-ci a attribué 25 bourses de 2 000 à 15 000 euros à des étudiants et jeunes chercheurs en anthropologie, ethnologie, sociologie, ethnomusicologie, ethnolinguistique, archéologie, histoire et histoire de l’art extra-européennes, sociologie et sciences politiques, pour approfondir leurs travaux dans un pays extra-européen. À l’initiative de ce mécénat, le banquier Bruno Roger perpétue ainsi le travail de son épouse défunte, ancienne collaboratrice du musée, qui avait à cœur d’accompagner cette nouvelle génération de chercheurs. « Pendant la période difficile que nous traversons, le soutien à la recherche en sciences humaines et sociales s’avère plus que jamais capital. La construction d’un savoir toujours plus riche du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité est une de nos ressources les plus précieuses pour affronter l’incertitude, les peurs collectives et les moments de questionnement global », souligne celui qui préside la fondation. La structure philanthropique remet également chaque année un prix littéraire de 10 000 euros, qui récompense un document en lien avec les disciplines du musée, émanant d’un auteur contemporain. Enfin, elle soutient l’Atelier Martine Aublet, un espace qui propose trois fois par an des expositions originales. Jusqu’au 7 février 2021, « Carnets kanak » plonge le visiteur dans ce patrimoine, à travers l’enquête menée durant deux décennies par l’ethnologue Roger Boulay.
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La Fondation Martine Aublet, mécène du Quai Branly
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°739 du 1 décembre 2020, avec le titre suivant : La Fondation Martine Aublet, mécène du Quai Branly