PARIS
Comment voyez-vous l’année 1998 ? Quelles sont vos attentes, vos souhaits ? Quels moyens allez-vous mettre en œuvre pour qu’ils aboutissent ?
Pour 1998, je souhaite que la polémique sur l’art contemporain, sa validité et la légitimité du soutien que les pouvoirs publics lui apportent, laisse la place à l’action positive. Que nous sortions, aussi, de l’attitude d’autodénigrement teinté de snobisme selon laquelle il n’y aurait plus de création qu’à Londres et Tokyo. À cet égard, le Centre prendra deux initiatives emblématiques. À la rentrée 1998, nous présenterons à la Samaritaine une programmation de deux semaines de performances et d’interventions dans tous les domaines de la création : arts plastiques, spectacles vivants, mode... Dans le même temps, le Centre ouvrira son espace d’exposition au Consortium de Dijon, institution singulière et exemplaire de l’engagement envers les artistes.
Quels vont être les dossiers prioritaires de 1998, vos axes de travail ?
Trois dossiers sont prioritaires : la poursuite du réaménagement immobilier et de la réorganisation du Centre Georges Pompidou, le renforcement de sa politique “hors les murs” (plus de 30 expositions à Paris, en régions et à l’étranger en 1998) et la préparation de la programmation du Centre pour 2000-2002.
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Jean-Jacques Aillagon, président du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°51 du 3 janvier 1998, avec le titre suivant : Jean-Jacques Aillagon, président du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou