GRENOBLE
Sans effets de manches, le directeur du musée de Grenoble accepte de revenir sur un parcours professionnel sans fausse note.
Né près de Grenoble, Guy Tosatto entreprend des études d’histoire de l’art achevées à Paris. Désireux de travailler dans les musées, le jeune homme s’engage alors aux côtés de Marie-Claude Beaud dans les prémices de la fondation Cartier, installée à l’époque à Jouy-en-Josas. « Elle m’a beaucoup appris », reconnaît Guy Tosatto.
Son premier poste de conservateur le mène dans le Limousin, à Rochechouart, où il lance le musée départemental d’Art contemporain. En 1991, il rejoint Bob Calle – le père de Sophie – à Nîmes pour préparer une autre ouverture, celle du Carré d’art. Soucieux d’élargir ses centres d’intérêt à l’art ancien, ce « vingtièmiste » de formation accepte ensuite de remettre à flot le petit musée des Beaux-Arts de la ville, avant de partir diriger le prestigieux musée des Beaux-Arts de Nantes. Il n’y restera que deux ans, attiré irrésistiblement par la succession de Serge Lemoine à la tête du musée de Grenoble. « Je ne suis pourtant pas quelqu’un qui butine », précise-t-il.
Et lorsqu’on s’étonne que cette brillante carrière soit restée uniquement provinciale, Guy Tosatto avoue ne pas être « obnubilé par Paris » et être « très heureux à Grenoble ». Son prédécesseur y était resté pas moins de seize années…
1958
Naissance à La Tronche (Isère).
1991
Directeur du Carré d’art-musée d’Art contemporain de Nîmes.
1997
Prend la direction du musée des Beaux-Arts de Nîmes.
2001
Directeur du musée des Beaux-Arts de Nantes.
2002
Nommé directeur du musée de Grenoble.
2008
Commissaire de l’exposition consacrée à Wolfgang Laib, du 5 juillet au 28 septembre (lire L’œil n° 605).
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Guy Tosatto, provincial accompli
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°609 du 1 janvier 2009, avec le titre suivant : Guy Tosatto