Vol

Des sculptures de Jean Roulland volées lors d’un cambriolage de son domicile puis retrouvées dans une camionnette en feu

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 30 décembre 2014 - 386 mots

LOMME (NORD-PAS-DE-CALAIS) [30.12.14] – Les œuvres du sculpteur Jean Roulland dérobées dans un cambriolage au domicile de celui-ci ont été retrouvées le surlendemain du vol par des pompiers alertés par une camionnette en feu.

Jean Roulland, sculpteur français classé au 2 362e rang du palmarès ArtIndex, a été victime d’un cambriolage à son domicile de Vieille-Eglise (Pas-de-Calais) dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 décembre 2014. Les sculptures en bronze qui lui avaient été dérobées ont aussitôt été retrouvées, mardi 23 décembre 2014 à Lomme, une commune voisine de Lille, dans un fourgon en feu, rapporte France 3 Nord-Pas-de-Calais. Des pompiers avaient été appelés dans la matinée pour un incendie rue des Fusillés et ont découvert des sculptures dans le véhicule. Une facture EDF emportée par les cambrioleurs et mentionnant le nom de Jean Roulland, présente dans la camionnette, a permis à la police de faire le lien entre le vol d’œuvres d’art survenu l’avant-veille dans la région et l’incendie, indique La Voix du Nord.

Ce même quotidien affirme que plusieurs œuvres auraient été fortement endommagées par les flammes tandis que Nord littoral rapporte au contraire, citant les gendarmes de Saint-Omer que « [les œuvres] n’ont pas été endommagées : la chaleur n’était pas assez élevée pour faire fondre le bronze ». Les cambrioleurs étaient manifestement préparés au vol proprement dit puisqu’ils ont réussi à emporter de massives sculptures en bronze avant de prendre la fuite devant l’épouse de l’artiste qui les a surpris pendant leur méfait vers minuit. Les voleurs ont ainsi chargé plusieurs sculptures dans un fourgon utilitaire ainsi que quelques objets de valeur. Selon Anne-Laure Galloudec, substitut du procureur de Saint-Omer, dont les propos sont rapportés par La Voix du Nord, la maison du vieil homme, né en 1931, n’est pas éclairée et est mal protégée. C’est pourquoi « les malfaiteurs y sont entrés sans difficultés ».

L’artiste a notamment été l’objet d’une exposition importante en 2013-2014 au Musée des beaux-arts de Calais où l’une de ses œuvres, L’Afghane, a été achetée pour 40 000 euros.

Les œuvres, parmi lesquelles figuraient Le mauvais ange, Cheval mourant, Christ oublié, Masque d’homme ou encore Amandine pourraient ne pas avoir été dérobées en raison de leur valeur artistique mais dans le but d’être refondues afin de vendre le bronze, dont le cours est élevé.

Légende photo

Jean Roulland, L'Afghane, 2003, 187,5 cm - source jean.roulland.free.fr

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