Soucieux de s’ouvrir à la création contemporaine « non occidentale », le Musée du quai Branly a donné carte blanche à des artistes aborigènes australiens pour parer les plafonds et façades du bâtiment de la rue de l’Université.
« Le point de départ de cette aventure est une idée architecturale. C’est Jean Nouvel qui en a eu l’idée », précise Stéphane Martin, directeur de l’institution. De concert avec Brenda Croft, conservateur à la National Gallery of Australia, à Canberra, et Hetti Perkins, conservateur à la Art Gallery of New South Wales, à Sydney, Philippe Peltier, responsable de l’unité « Océanie » du Quai Branly, a sélectionné huit représentants de cet art millénaire. Judy Watson s’est vu confier le plafond de l’entrée administrative, Ningura Napurrula est chargé de ceux du 1er étage, Gulumbu Yunupingu, de ceux du 2e, et John Mawurndjul, de la librairie-boutique qu’il agrémentera d’une colonne symbolique. Lena Nyadbi recouvrira de scarifications la moitié de la façade, tandis que Michael Riley (tout juste décédé) a habillé le mur donnant accès à la librairie. Enfin, l’installation sur métal émaillé de Tommy Watson prendra place au 3e étage, et l’œuvre sur verre sablé de Paddy Nyunkuny Bedford sera installée au rez-de-chaussée, aux côtés d’une œuvre de verre gravé de Judy Watson. Toutes les créations seront visibles par le public depuis l’extérieur.
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De la tête aux pieds
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°221 du 23 septembre 2005, avec le titre suivant : De la tête aux pieds