Alors que l’on célèbre un double anniversaire (les 150 ans de sa naissance et le centenaire de sa disparition), Edmond Rostand triomphe sur les planches à Paris dans une pièce centrée sur sa trajectoire artistique et la genèse de son œuvre iconique : Cyrano de Bergerac.
La maison qu’il a bâtie dans les Pyrénées-Atlantiques lui rend également hommage avec une exposition consacrée à la vie et à la carrière de l’auteur, placée sous le haut patronage de l’Académie française [« Edmond Rostand, l’illustre méconnu », jusqu’au 4 novembre 2018]. Une raison supplémentaire pour visiter ce site enchanteur que Rostand avait défini comme un « poème de pierre et de verdure ». Triplement labellisée (maison des Illustres, monument historique et jardin remarquable), sa maison devenue musée constitue en effet un site incontournable. Un endroit d’autant plus attachant qu’il a été conçu par Edmond et sa compagne Rosemonde, dans les moindres détails.
En 1900, lors d’une cure à Cambo-les-Bains, Rostand succombe au charme de la région et décide de s’y installer. Le couple imagine alors une œuvre d’art totale et fait appel aux artistes en vogue. L’architecte Albert Tournaire dessine une villa néo-basque, inspirée des fermes traditionnelles à façade blanche et pans de bois rouges. Alors que l’extérieur est classique, le décor intérieur est totalement exubérant et éclectique. Digne d’un grand théâtre parisien, la maison recèle entre autres une grande frise peinte par Gaston La Touche, un boudoir féerique signé Jean Veber, ou encore une bibliothèque décorée par Clémentine-Hélène Dufau. Cette pépite de la Belle Époque est sertie dans un magnifique jardin de quinze hectares.
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Dans l’intimité d’Edmond Rostand
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°714 du 1 juillet 2018, avec le titre suivant : Dans l’intimité d’Edmond Rostand