Daniel Marchesseau, le conservateur de la « perle » romantique

Niché au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, dans le IXe arrondissement de Paris, ce cénacle du romantisme est l’un des plus petits musées gérés par la Ville de Paris.

L’arrivée de Daniel Marchesseau, spécialiste reconnu de l’art du XXe siècle, à la tête de ce petit musée a pu surprendre. L’intéressé revendique un véritable coup de foudre. Là, il dit avoir découvert le « charme sucré-salé des petites maisons ». Et semble y avoir pris goût, au point d’avoir refusé récemment un poste dans un grand musée. « Plus nous sommes petits, plus nous avons un devoir d’excellence », souligne l’intéressé, qui revendique un insatiable appétit d’œuvres d’art. Passionné par son métier, « qui consiste à transmettre », il s’est attaché à développer la programmation d’expositions temporaires.

Avec un credo, explorer des champs nouveaux adaptés au sujet et au lieu. Dès 1999, sa première exposition, « Jean Marais, un héros romantique d’aujourd’hui », avait attiré 20 000 visiteurs en trois mois, un record. Depuis, Daniel Marchesseau a maintes fois repris son bâton de pèlerin. Convaincre, toujours convaincre pour inscrire son petit musée dans la vie culturelle et artistique parisienne...