Artiste engagé, Michel Rovélas touche dans ses mémoires les grandes questions existentielles, comme le temps, l’enfance, la jouissance, ainsi que des thèmes plus politiques, puisque ses mémoires sont également celles de son archipel de la Guadeloupe.
Rovélas l’explique dès les premières pages en annonçant son objectif de « donner à voir les contradictions, les formes et les contenus de ce que cache la beauté palpitante de [son] île et ses serials-sérénades politico-médiatiques ». L’imposant ouvrage traverse la vie de l’artiste mêlant, dans un format original, fantaisie et souvenirs, art et politique. Si les lecteurs, notamment les moins initiés à l’histoire de la Guadeloupe, risquent de s’y perdre, on apprécie la prose poétique et l’art de manier le mot de cet artiste complet, ainsi que les parties critiques et instructives sur le colonialisme, élément pivot du récit.
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Mémoires de sang, mémoires de vie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°731 du 1 février 2020, avec le titre suivant : Mémoires de sang, mémoires de vie