Matthew Barney, Jean-Michel Basquiat, Gabriel Orozco, Felix Gonzalez-Torres, Rodney Graham, les institutions bâloises se sont mises sur leur trente et un cette année pour accueillir les visiteurs d’Art Basel, la plus importante des foires d’art moderne et contemporain. Ces expositions, dont certaines bénéficieront d’une version parisienne à l’automne, confirment la place particulière occupée par la ville suisse sur la scène internationale de l’art. Si les liens entre la cité et le salon ont toujours été étroits, ils s’étaient jusqu’à présent cantonnés au quartier de la « Messe », qui accueille des œuvres en plein air. Cette année, les organisateurs ont eu la bonne idée de proposer un « Art Parcours » en invitant les artistes Angela Bulloch, John Bock, Daniel Buren, Nathalie Djurberg et Hans Berg, Cerith Wyn Evans, Aurélien Froment, Ryan Gander, Damián Ortega et Martha Rosler à intervenir dans des monuments emblématiques : la cathédrale, l’hôtel de ville, le Muséum d’histoire naturelle, l’université… Du côté des exposants français, la foire est marquée par l’arrivée des parisiens Nathalie Obadia et Kamel Mennour. Elle s’ouvre aussi à deux galeries de province, Art Attitude-Hervé Bize (Nancy) dans le nouveau secteur « Art Feature », et Cortex Athletico (Bordeaux) qui présentera Benoît Maire dans le secteur « Art Statements ». Cette dernière enseigne y rejoindra Balice Hertling (Paris) qui expose cette année Kerstin Brätsch. De son côté, le secteur « Art Unlimited » réunira des projets de Kader Attia, Latifa Echakhch, Yona Friedman, Agnès Varda ou Guy de Cointet.
Les dessins de ce dernier, mais aussi les œuvres de Lionel Estève, devaient être à l’honneur cet été au centre d’art contemporain du Domaine de Kerguéhennec (Morbihan). Ces manifestations viennent d’être annuléess alors que le conseil général, propriétaire du domaine, a sommé l’équipe du centre d’art de quitter les lieux. Porté par Denys Zacharopoulos, puis par Frédéric Paul, ce lieu de réputation international est aujourd’hui en péril. Une pétition de soutien circule sur Internet. Mais sera-ce suffisant pour sauver ce lieu unique ?
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Lieux uniques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°327 du 11 juin 2010, avec le titre suivant : Lieux uniques