Droit de réponse : Philippe Limouzin-Lamothe, président de l’Observatoire du marché de l’art

Dans un article non signé du Journal des Arts paru ce jour, 20 octobre 2011, vous prétendez que je me serais « rapproché de lui (M. Ch. Giacomotto) dans le but de briguer la place de président du CVV (Conseil des ventes volontaires aux enchères publiques) ».
J’oppose le démenti le plus catégorique et le plus absolu à cette allégation.

Nommé une première fois comme membre du CVV en août 2009 à l’initiative du ministre de la Justice, je viens, en effet, d’être nommé à nouveau dans la même fonction sur proposition du Premier président de la Cour des comptes. Il est de notoriété publique que mes relations avec M. Giacomotto, que je n’ai ni rencontré ni même croisé depuis plus de trois ans, ont toujours été pour le moins distantes.

Je n’ai jamais brigué, ni souhaité exercer la présidence du CVV. Bien au contraire, j’avais suggéré en 2009 l’élection par le Conseil de Mme F. Mariani-Ducray et je viens de saluer la nomination de Mme C. Chadelat.

Votre assertion totalement infondée ne peut avoir pour but, mais, je l’espère, pas pour résultat, d’essayer de susciter des mésententes au sein d’un Conseil qui va devoir s’attacher à mettre en œuvre avec impartialité et mesure les dispositions de la loi du 20 juillet 2011 qui régissent désormais le régime des enchères publiques et l’activité d’opérateur de ventes volontaires aux enchères publiques.

En application du droit de réponse prévu par l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 et l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, vous voudrez bien publier sans altération de fond ni de forme la présente mise au point dans le prochain numéro à paraître du Journal des Arts.