CATALOGUE RAISONNÉ. La reconnaissance tardive de l’œuvre gravé de Cécile Reims [lire L’œil n° 641], née en 1927, est couronnée aujourd’hui par la publication de son catalogue raisonné, avant l’exposition sur la gravure qu’elle prépare pour l’hospice Saint-Roch d’Issoudun.
Celle qui a interprété dans le cuivre et le bois l’œuvre de Hans Bellmer, de Leonor Fini et de Fred Deux demeura longtemps anonyme. Elle ne fut jamais mentionnée dans les catalogues de l’œuvre gravé du dessinateur surréaliste et n’apparaît que depuis 1987 dans ceux de Leonor Fini. L’artiste Fred Deux, son compagnon de vie depuis plus de cinquante ans, associe leurs initiales dans la signature des estampes depuis la série Autoportrait en 1983.
Il s’agit donc d’un catalogue particulier : celui d’une œuvre au burin qui interprète celles d’autres artistes tout en cultivant ses propres créations originales. En préambule, Cécile Reims livre un texte sensible. Elle évoque les choix effectués par le hasard de la vie face à la chronologie implacable du catalogue qui « ignore la latence [et] le désœuvrement » qui se glissent parfois dans une vie de création.
Coédition Musée Jenisch Vevey-Cabinet cantonal des estampes/ 5 Continents, 327 p., 1 464 ill., 77 €.
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Lauren Laz, « Cécile Reims. L’œuvre gravé 1945–2011 »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°642 du 1 janvier 2012, avec le titre suivant : Lauren Laz, « Cécile Reims. L’œuvre gravé 1945–2011 »