Choisir la filière culturelle et artistique est souvent affaire de passion. Cela pourrait aussi être une affaire de raison.
Publiée en 2009, une étude pilotée par le Cereq (Centre d’études et de recherche sur les qualifications) à la demande du ministère de la Culture dément ainsi un certain nombre d’idées reçues sur l’insertion professionnelle des jeunes issus de ces formations. Si cette étude demeure parcellaire, car elle ne couvre que le champ des écoles sous tutelle du ministère de la Culture – soit 36 000 élèves dans 120 écoles –, elle est toutefois fort instructive.
Menée sur un petit échantillon de diplômés 2004, l’étude nous apprend que 61 % d’entre eux ont bénéficié d’un accès rapide à l’emploi, 75 % trouvant un poste au cours de la première année suivant l’obtention du diplôme. 98 % des diplômés en architecture ont ainsi un travail en moins d’un an, contre 84 % en arts plastiques. S’il s’agit souvent de contrats à durée déterminée et à temps partiel, seuls 40 % étant en CDI au bout de trois ans, ces emplois sont très souvent en adéquation avec le domaine de formation (80 %).
Une note très positive contrastant avec une autre étude de 2008 qui révélait que les très nombreuses formations en administration et gestion de la culture n’assuraient pas automatiquement un emploi à la sortie. Très attractives, les filières créatives, qui privilégient souvent les logiques de réseau, sont donc loin d’être des voies de garage.
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75 % des diplômés des écoles du ministère de la Culture trouvent un emploi dans l’année qui suit
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°622 du 1 mars 2010, avec le titre suivant : 75 % des diplômés des écoles du ministère de la Culture trouvent un emploi dans l’année qui suit