À l’occasion de l’acquisition de nouvelles pièces, la galerie parisienne Chastel Maréchal rouvre une page sur l’œuvre du décorateur des années 1940-1950, Jean Royère (1902-1981).
Un imposant et classique bureau très architecturé de deux mètres de large en zébrano (bois exotique à l’aspect zébré), avec éclairage intégré, accompagné de son siège à piètement en croisillon et dossier en zébrano, ainsi qu’une large table basse de 1,80 mètre également en zébrano, proviennent du bureau d’un médecin. Depuis leur exposition au Salon des arts décoratifs de 1936, soit une année avant l’explosion de la carrière du décorateur, ces pièces ont été conservées dans la même famille. Un canapé et trois fauteuils de formes très libres, à bâti en chêne fumé et assises recouvertes de velours orange, forment le second ensemble présenté, lequel fut montré au Salon des arts décoratifs de 1959. « Les accotoirs du siège de bureau de 1936, détachés de l’assises, préfigurent les dossiers du salon “sculpture” de 1959, et témoignent de l’évolution du travail de Jean Royère », indique Aline Chastel qui voit dans le canapé de 1959 « une version “évidée” du célèbre canapé Ours polaire ».
Plusieurs pièces signées du créateur graviteront autour de ces œuvres phares : luminaires dont un rare lustre modèle « persan », tables basses, le fameux fauteuil Œuf de 1954 et sa coiffeuse... à partir de 7 000 euros pour une petite lampe jusqu’à plus de 100 000 euros les meubles d’après-guerre symbolisant l’originalité des formes, la qualité des matériaux et des finitions, sans oublier l’élégance propre à Royère.
« Jean Royère », PARIS, galerie Chastel Maréchal, 5 rue Bonaparte, VIe, tél. 01 40 46 82 61, 3 juin-3 juillet.
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Découverte : pièces historiques signées Royère
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°570 du 1 juin 2005, avec le titre suivant : Découverte : pièces historiques signées Royère