Si les remous de l’affaire SwissLeaks à laquelle est confrontée la multinationale HSBC ont fait les gros titres de la presse, la banque a en ce moment une autre actualité hexagonale : le prix HSBC pour la photographie, qui fête ses 20 ans en 2015.
Le prix distingue chaque année deux jeunes photographes repérés par un conseiller artistique (François Cheval en 2015) et distingués par un jury mixte – moitié collaborateurs de l’entreprise, moitié monde de la culture. Avant de le mettre en place, HSBC avait d’abord fait appel à des grands noms de la photo pour illustrer ses rapports annuels, puis s’était engagé comme partenaire du CNC. « La volonté de se démarquer de nos concurrents était à l’origine de ce choix pour le médium photographique, contemporain et accessible », rappelle Chantal Nedjib. Cette ex-directrice de la communication, toujours membre du jury HSBC et désormais à la tête de sa propre agence de conseil, est à l’initiative de cette orientation stratégique devenue pérenne. Au bout de 20 ans, un prix tel que le prix HSBC peut-il cependant être terni par une actualité négative ? « Ce sont deux choses totalement dissociées », estime Christine Raoult, déléguée générale de la Fondation. D’abord et avant tout ancré dans son époque, le prix HSBC distingue cette année Maia Flore (photo) et Guillaume Martial. Leur travail, qui fera l’objet d’une monographie et de cinq expositions en France et à l’international, illustre, de façon très différente, la propension contemporaine à se mettre en scène et à se raconter à travers l’image (hsbc.fr/prixhsbc).
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HSBC & la photographie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°678 du 1 avril 2015, avec le titre suivant : HSBC & la photographie