PARIS
La Sécession viennoise, pendant autrichien de l’Art nouveau, dont le chef de file était Gustav Klimt et l’objectif celui de réunir beaux-arts et arts décoratifs, allait de pair avec sa revue-manifeste : Ver Sacrum (« Printemps sacré »).
Ce titre, référence au rite antique selon lequel les enfants, nés au printemps, quittaient leur cité pour en fonder une autre, symbolise à la fois l’hommage à l’Antiquité et le renouveau voulus par les artistes viennois. Ver Sacrum, en quelques chiffres, c’est six années d’existence (1898-1903), 120 numéros, 475 dessins, 55 lithographies et 216 gravures sur bois. Chaque numéro tendait à être, selon l’idéal sécessionniste, une « œuvre d’art totale » en mêlant essais novateurs sur l’art, expériences typographiques et inventions décoratives de mains de maîtres (Klimt, Hoffmann, Moser, etc.). Cet ouvrage brosse chronologiquement les six années de publication de la revue. Chaque parution d’elles donne lieu à de nombreuses reproductions des créations graphiques (450 au total) et s’accompagne de textes courts mais éclairants – malheureusement en anglais. Exhaustif donc, mais aussi agréable à regarder, à commencer par la belle couverture : une « femme-fleur » mauve sur fond noir signée Koloman Moser.
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Ver Sacrum
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°720 du 1 février 2019, avec le titre suivant : VER SACRUM