Photographe et vidéaste, formée à l’anthropologie, Valérie Jouve narre des histoires où tout corps humain ou bâti, sol ou paysage, exprime un état et des confrontations.
« Mon travail a toujours questionné les cadres dominants dans un dialogue avec des individus, des lieux décalés », écrit-elle en préface de la monographie consacrée à son œuvre, que l’artiste développe en quatre narrations et réflexions sur le monde et « un autre possible auquel il pourrait tendre ». Un récit puissant, sans frontières, où elle mêle avec maestria territoires et situations de Saint-Étienne, Marseille, Paris, Jéricho, Jérusalem ou Santa Rosa aux États-Unis. Son choix d’introduire, en fin de chaque narration, quelques doubles pages sur les expositions auxquelles son travail a donné lieu, exprime de son côté ce que chaque montage lui permet de faire : « Continuer ce travail de repenser notre monde », dit-elle. Et quant à la biogéographie qu’elle développe, on la lit tout aussi attentivement dans son itinérance, de sa naissance en 1964, à Firminy, ville minière dans la banlieue de Saint-Étienne, à aujourd’hui.
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Valérie Jouve
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Valérie Jouve