Essai. Jakuta Alikavazovic a passé la nuit du 7 au 8 mars 2020 dans la salle des Cariatides du Louvre.
De cette nuit, passée seule au milieu des sculptures, émerge la figure du père qui quitta, en 1971, la Yougoslavie pour s’installer à Paris. « Le Louvre est la première ville française où je me suis senti chez moi, disait mon père », et la fille de raconter ce père adoré et leurs relations dans une émouvante autobiographie, récompensée du prix Médicis Essai 2021. « Je suis venue ici cette nuit pour redevenir la fille de mon père », écrit-elle, mais aussi donner à sa manière une réponse à la question posée par son père à chacune de leur visite : « Et toi, comment t’y prendrais-tu, pour voler “La Joconde” ? » Car derrière ce jeu, « qui, au fond, n’en était pas un », s’exprime « sa façon de dire le prix à payer pour la vie qu’il s’était choisie, et qui, toujours, lui aura semblé une transgression ».
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Une nuit au Louvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°578 du 26 novembre 2021, avec le titre suivant : Une nuit au Louvre