Trop souvent illustré dans les manuels d’histoire de l’art par la seule Flagellation du Christ (Urbino), Piero della Francesco est dès lors réduit à une peinture géométrique un peu figée.
L’agrandissement des détails et la qualité des reproductions de cette monographie italienne de luxe permettent de se rendre compte à quel point le peintre toscan est un maître du Quattrocento. Il faut aller au-delà de l’impassibilité voulue des expressions pour apprécier l’incroyable réalisme des visages et la sûreté des compositions reposant sur des études approfondies de mathématique. Le corpus de Piero étant fixé depuis longtemps, l’auteur s’est surtout intéressé, dans un texte qui s’efforce de revenir au « bon sens » à replacer l’artiste dans son contexte social et discuter quelques datations. Il met aussi en évidence avec pertinence les influences avec les peintres du nord.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un Piero della Francesca plein de bon sens
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Alessandro Angelini, Piero della Francesca, Imprimerie Nationale, 70 pages, 140 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°426 du 2 janvier 2015, avec le titre suivant : Un Piero della Francesca plein de bon sens