Essai. Puisant dans les archives de Picasso, Annie Cohen-Solal voudrait suggérer que l’artiste a été maltraité par une partie – xénophobe – de la France.
Mais s’il est vrai que jusqu’au tournant de la Seconde Guerre mondiale, les institutions artistiques officielles l’ont rejeté et que les Renseignements généraux avaient un œil peu bienveillant sur lui, il est difficile de trembler pour l’artiste. Il traverse le premier conflit sans grand dommage et le second encore moins, riche, très riche, reconnu internationalement et plus ou moins protégé par des amis attentionnés. Sans méconnaître le génie de l’Espagnol, l’ouvrage dresse – à son corps défendant ? – le portrait peu flatteur d’un businessman entouré d’habiles marchands et conseillers. La chronologie précise de sa demande de naturalisation en avril-mai 1940 rétablit la vérité des faits qui sont loin d’être défavorables aux Autorités.
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Un businessman nommé Picasso
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°574 du 1 octobre 2021, avec le titre suivant : Un businessman nommé Picasso