Toi-même et personne d’autre

Rencontre entre la danse, la musique et le récit, c’est une quête et une affirmation d’identité comme un puzzle incomplet qui tient sa force de ce qu’il montre et ne montre pas. Inspiré de la quête de liberté du personnage principal du Peer Gynt d’Henrik Ibsen (écrit vers 1866) à qui il emprunte son titre, ce spectacle inclassable est tout en ruptures de rythme, de ton et d’émotions, en constante destruction-reconstruction. On se laisse emporter sans savoir où l’on va par l’intensité, par l’humour et la poésie. Il suffit d’un presque rien pour basculer dans une autre direction : un tapis de batterie qui devient une robe ou des paillettes pour habiller les corps de multiples reflets.