PARIS
Roman. Le dernier Vénitien, c’est Giandomenico Tiepolo, le fils du grand Tiepolo.
Il raconte sa vie dans une Venise décadente qui jouit de ses derniers plaisirs avant de perdre son indépendance en 1797 avec l’entrée de Bonaparte dans la ville. C’est aussi Tiepolo lui-même, ce père dont Giandomenico tente de s’affranchir sur le plan stylistique, sans jamais vraiment y parvenir, à ses yeux et aux yeux de l’histoire. Car Tiepolo père incarne le dernier peintre baroque de la Sérénissime avant le néoclassicisme triomphant dont Napoléon fera son style officiel. Le roman de Gilles Hertzog s’articule autour des œuvres des Tiepolo dont les sujets et les commanditaires permettent à l’auteur d’imaginer à rebours les circonstances de leur création. Elles donnent lieu à force descriptions iconographiques et interrogations personnelles de Giandomenico, dans un procédé qui, à la longue, finit par lasser un peu.
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Tiepolo père et fils
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°517 du 15 février 2019, avec le titre suivant : Tiepolo père et fils