Profitant de l’exposition « Le siècle du jazz » programmée ce mois-ci au Quai Branly, les éditions La Martinière éditent en France les collages inédits du trompettiste Louis Armstrong (1901-1971).
Satchmo, surnom dérivé de satchel mouth – littéralement « bouche en forme de bourse » –, s’est adonné très tôt au collage, l’un de ses « hobbies » favoris avec la dactylographie. Recouvrant d’abord les carnets qu’il portait sur lui puis, à partir des années 1950, les boîtes des bobines sur lesquelles il enregistrait ses souvenirs, Armstrong a produit plusieurs centaines de collages à partir de photographies, de mots découpés dans les journaux et de bandes de sparadrap, tout cela plastifié par une pellicule de scotch.
Si l’on est loin des réalisations d’un Raoul Hausmann ou d’un Schwitters, les productions de l’Américain dénotent un certain sens de la composition. Mais, avant tout autobiographiques, elles retracent surtout la carrière de ce gamin noir né à La Nouvelle-Orléans, propulsé « plus grand trompettiste du monde » à 25 ans. Le livre aurait d’ailleurs gagné à s’attarder moins sur le destin de Louis, pour davantage analyser ses collages.
Steven Brower, Satchmo, les carnets de collages de Louis Armstrong, 256 p., 32 euros. À paraître le 2 avril 2009.
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Steven Brower : "Satchmo, les carnets de collages de Louis Armstrong"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : Steven Brower : "Satchmo, les carnets de collages de Louis Armstrong"