Après les travaux de Dario Gamboni consacrés à Odilon Redon et la littérature (La Plume et le Pinceau), ce beau livre continue d’éclairer le mystère qui entoure l’œuvre de ce « prince de rêve » (1840-1916).
Grâce à la découverte inédite d’un fonds d’archives, rassemblant des correspondances et trois portfolios de dessins, l’univers onirique et mystique de cette figure de proue des symbolistes français est enfin dévoilé. L’étude de ces documents précieux met en lumière le portrait d’un artiste aux multiples facettes, aussi bien à travers ses relations familiales et artistiques qu’à travers la dimension sociale et économique de ses créations. Son mécène et collectionneur, Gustave Fayet, lui commande notamment le triptyque ornant sa bibliothèque à l’abbaye de Fontfroide, dont le paysage enchanté aux couleurs méditerranéennes irradie sublimement la couverture du livre. « Rien ne se perd chez moi. » Cette phrase, évoquant son exploration perpétuelle d’un monde invisible, pourrait aussi bien s’appliquer à l’ouvrage, tant son contenu est pertinent, magistral et majestueux.
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Redon retrouvé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Redon retrouvé