Essai. « Il s’agissait d’écrire un texte sur une expérience d’enfermement dans un lieu où des œuvres d’art étaient conservées. »
Quand le Musée Picasso de Paris a proposé à Lydie Salvayre de passer seule une nuit dans l’exposition « Picasso-Giacometti » (2017), l’écrivaine réticente accepta pour le tête-à-tête avec L’Homme qui marche. Car cette sculpture « disait le plus justement et de la façon la plus poignante ce qu’il en était de notre condition humaine : notre infinie solitude et notre infinie vulnérabilité mais, en dépit de celles-ci, notre entêtement à persévérer dans le vivre [...]. » S’ensuit une introspection sans concession, un questionnement intransigeant du musée, la tentation de la fuite et enfin la reddition en souvenir d’un vers d’Hölderlin : « Va, n’avance que désarmé ». De cette nuit « atroce » est né un livre passionné sur Giacometti et une évidence : « L’art ne valait rien sans doute mais rien ne valait l’art. »
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Pour l’amour de Giacometti
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €éd. Stock, coll. « Ma nuit au musée », avril 2019, 211 p., 18 € (ebook : 6,49 €).
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°543 du 10 avril 2020, avec le titre suivant : Pour l’amour de Giacometti