Livre

Portrait philosophique du surréalisme

Par Gilles Bechet, correspondant en Belgique · Le Journal des Arts

Le 4 septembre 2024 - 132 mots

ESSAI. 100 ans après sa naissance, le surréalisme reste une énigme.

Et si au-delà de ses œuvres emblématiques et derrière ses questionnements, le surréalisme était aussi une philosophie, se demande Georges Sebbag, compagnon du mouvement pendant les années 60.

Le surréalisme, qui se caractérise entre autres par l’écriture automatique et le collage, a développé une approche particulière du temps que l’auteur appelle le temps sans fil. Le temps n’est plus celui de la durée chronologique et irréversible, mais celui de l’événement pur, des microdurées, qui donnent accès aussi bien au passé, qu’au présent ou au futur. Dans un ouvrage dense, Sebbag s’immerge et dissèque les textes, publications et lettres, d’André Breton et des artistes qui ont gravité autour de lui, pour révéler la signification sensible de l’imaginaire et de la poétique surréaliste.

Surréalisme. Le rayon invisible, Georges Sebbag,
Centenaire & millénaire, Jean-Michel Place éditeur, 384 p., 27 €.

Thématiques

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°638 du 6 septembre 2024, avec le titre suivant : Portrait philosophique du surréalisme

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque