Pop Art signifie art populaire. Selon ce concept, inventé par le critique Lawrence Halloway en 1956, Warhol, Lichtenstein, Wesselmann s’adresseraient au peuple. À en juger par l’engouement pour les reproductions sérigraphiées des Marilyn ou le nombre croissant d’expositions consacrées au sujet – lire p. 87 et 90 –, les artistes pop ont bel et bien rencontré leur public. Comment, donc, reprocher à des éditeurs de profiter du succès du Pop Art en publiant des ouvrages où la qualité se mesurerait davantage au poids du livre qu’à son apport à l’exégèse. Vaste débat…
Parfois controversées, les éditions Parkstone viennent d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice des coffee table book, mais une pierre légèrement différente des autres. Car, si Pop Art appartient bien à la catégorie des livres de salon, son auteur, peintre et historien britannique, choisit d’apporter un point de vue original – hélas partial – en élargissant le concept de Pop Art à celui d’« art de la culture de masse ». Expression bien vaste qui permet toutefois de faire voisiner les artistes cités plus haut avec Arman,
Hockney, Koons, Schwitters et, plus surprenant, Degas et Olafur Eliasson. Bien en vue sur la table, Pop Art mérite aussi d’être ouvert.
Eric Shanes, Pop Art, une réponse à la culture de masse, Parkstone, 256 p., 39 €.
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Pop Art... une réponse à l’édition de masse”‰?
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°594 du 1 septembre 2007, avec le titre suivant : Pop Art... une réponse à l’édition de masse”‰?