Théâtre - C’est à première vue de théâtre historique qu’il s’agit : de 1892 à 1894, Claude Monet peint la série de trente tableaux de la cathédrale de Rouen.
Il loge et travaille depuis le salon d’essayage d’une boutique de lingerie donnant sur l’édifice. Son marchand Paul Durand-Ruel compte bien sur ces nouvelles toiles pour se refaire une santé. Or le maître ne voit plus rien, aveuglé non par sa cataracte, mais par un découragement profond, jusqu’à ce qu’un jeune modèle (de lingerie), lui redonne le goût de peindre – le texte prenant ici ses libertés sur la réalité. Ce spectacle est de ceux qu’on a l’impression d’avoir vus en lisant le résumé. L’arc dramatique est conforme aux attentes : un vieux grincheux (excellent Clovis Cornillac) rencontre une jeune femme, râle un peu, tombe amoureux, et tout est bien qui finit bien. Mais un coup de théâtre final parvient à imposer au spectateur une relecture assez réjouissante du spectacle. On n’en dira pas plus.
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Monet, un homme en colère
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Monet, un homme en colère