Rares dans l’histoire sont les amitiés aussi pérennes entre un homme politique et un peintre. Enrichi d’un nouvel appareil critique ainsi que de nouvelles lettres, ce recueil de correspondances entre Clemenceau et Monet s’étend d’août 1889 à septembre 1926, de la demande de souscription pour offrir l’Olympia de Manet au Louvre, jusqu’à la mort de Monet.
Traversant la Première Guerre mondiale, la vieillesse et la maladie, leurs échanges restent d’une régularité et d’une fidélité inextinguibles. À la fois paternel et fraternel, Clemenceau soutiendra sans relâche son ami face à la cataracte, qui le rendra aveugle. Le travail est au cœur de la relation des deux hommes qui ont voué leur vie à leur carrière. C’est par ailleurs l’occasion de comprendre la genèse des Nymphéas, de sa donation à l’État, geste politique et symbole de paix après la victoire de 1918, au choix du lieu d’accrochage, le Musée de l’Orangerie. Faites d’ironie et de poésie, ces lettres dévoilent une amitié fondée sur une admiration et un respect réciproques.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Monet Clemenceau
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°733 du 1 avril 2020, avec le titre suivant : Monet Clemenceau