Peintre, sculpteur et architecte accompli, Michel-Ange (1475-1563) se sentait avant tout sculpteur. Il peignait en sculpteur les corps nus qui l’ont toujours fasciné. De la sublime Pietà aux esclaves du tombeau de Jules II en passant par le gigantesque David de Florence, ces icônes de la Renaissance italienne sont l’expression d’un génie. Sûr de son geste, Michel-Ange préférait la taille directe à la sculpture par ajout (bronze, fonte).
L’ouvrage adopte la forme de la narration biographique, entrecoupée de « gros plans » sur les quelque quarante sculptures du maître. L’ensemble est soutenu par des photographies, très esthétisantes en noir et blanc des œuvres (et fort convenables quand on connaît la difficulté à photographier des sculptures). De nombreuses sculptures de Michel-Ange sont restées inachevées. Les clichés permettent alors d’apprécier non plus l’œuvre, mais le travail en train de se faire.
Le livre est cependant un peu cher, d’autant que la maquette est plate et sans relief, tout l’inverse des formes tourmentées et athlétiques du Michel-Ange classique puis maniériste.
Cristina Acidini-Luchinat, Michel-Ange sculpteur, Actes Sud, coffret, 320 p., 220 ill.,130 €.
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Michel-Ange, sculpteur sculpteur avant tout
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°588 du 1 février 2007, avec le titre suivant : Michel-Ange, sculpteur sculpteur avant tout