Cinéma. Le bref polissage d’un genou brillant, celui du Moïse : voilà, en deux heures de film, le seul moment de production artistique qu’offre Il Peccato, le film d’Andreï Kontchalovski consacré à Michel-Ange.
En évitant les poncifs sur les mystères de la création, le réalisateur oriente son récit sur la société dans laquelle évolue le génial sculpteur, ses conditions de travail, ses partenaires, ennemis et patrons. Les conflits de loyauté entre ses deux commanditaires, les familles Medici et Della Rovere, puis le voyage d’un énorme bloc de marbre depuis les carrières de Carrare tiennent ainsi en haleine le spectateur. Les nombreuses références à Dante, qui hante le film et lui offre un final onirique, restituent le creuset culturel dans lequel évoluait l’artiste. L’incarnation tempétueuse d’Alberto Testone et la mise en scène magistrale de Kontchalovski sont ici augmentées d’un travail de documentation précis, puisant notamment dans les sonnets de Michel-Ange.
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Michel-Ange et les méandres de la création
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°556 du 27 novembre 2020, avec le titre suivant : Michel-Ange et les méandres de la création