CALLIGRAPHIE. En 2010, Lucien X. Polastron, spécialiste de l’Extrême-Orient, dévoilait l’intérieur des cabinets de lettrés chinois.
Il présente dans ce nouvel ouvrage leur activité : l’art de l’écriture au pinceau. Plus qu’un langage et des mots, la calligraphie chinoise est une écriture-monde, un « reflet du cosmos ». Et depuis leur rencontre avec l’Orient, les Occidentaux tentent de la comprendre.
Par un discours érudit mais limpide, l’auteur ouvre les portes de ce « non-art sans âge », fondement d’une civilisation millénaire, dont l’histoire se confond avec celle d’un pays entier. Il redéfinit les termes, celui erroné de calligraphie par exemple, trace l’évolution des traits, comme celui du mot « pierre », et raconte le destin de cent lettrés illustres. Preuve de la vivacité de cet art-écriture, il mentionne son enseignement actuel ainsi que son usage purement artistique dans l’art contemporain chinois.
Cette introduction à la calligraphie chinoise répond à l’interrogation d’un œil occidental souvent dérouté et ainsi formulée par l’auteur : « Que voit-on dans cette page hermétique sinon des mystères virevoltants ? ».
Editions de l’Imprimerie nationale, 300 p., 230 ill., 75 €.
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Lucien X. Polastron, « Calligraphie chinoise »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°644 du 1 mars 2012, avec le titre suivant : Lucien X. Polastron, « Calligraphie chinoise »