Quel mauvais garçon ! S’il est devenu un designer mondialement reconnu du pop art, Louis Durot – dont on peut admirer les pièces à The Woods Gallery, à Paris, jusqu’au 11 mai – aurait pu mal tourner.
Il faut dire que son histoire est aussi belle que douloureuse : né en 1939, raflé à quatre ans avec sa famille, il échappe à la déportation de justesse : le camion qui le conduit à la gare où il doit monter à bord du train pour Auschwitz s’arrête. Les Allemands veulent fêter Noël et décident de relâcher les Juifs pour venir les chercher le lendemain. C’est pour Louis Durot le début d’une jeunesse tourmentée. Après avoir tourné gigolo à Pigalle, le jeune homme, devenu ingénieur chimiste, croise les chemins de Christo, Jeanne-Claude, Tinguely, Niki de Saint Phalle et surtout César, dont il devient le bras droit en l’aidant à développer la mousse de polyuréthane, jusqu’au jour où il prend son envol, en créant ses propres meubles aux formes organiques et érotiques. Une autobiographie enlevée, pleine d’humour et de tendresse, qui se lit d’une traite.
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Louis Durot, un survivant
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Louis Durot, un survivant