Émile Zola a-t-il emprunté à Manet l’estampe de lutteur de sumo, accrochée au mur de son bureau, pour son portrait que le peintre réalise en 1868 ? Si ce détail amuse et intrigue, il témoigne surtout de l’intérêt prononcé des impressionnistes et autres artistes du XIXe siècle pour les arts japonais.
Au fil des pages de ce beau livre illustré, des Meules de Claude Monet répondent à un Fuji rouge d’Hokusaï, des Femmes se peignant d’Edgar Degas font écho à des Pêcheuses d’Utamaro. En remontant aux premières rencontres artistiques entre Orient et Occident et en racontant l’histoire de leurs échanges jusqu’à nos jours, le propos du livre déborde amplement la promesse du titre, Les Impressionnistes et le Japon, dont les relations nourrissent cependant une partie étoffée de l’ouvrage. On y découvre en effet comment le Japon fut une source d’inspiration aussi bien pour Gustav Klimt, Pablo Picasso ou Jackson Pollock que pour René Lalique ou George Lucas, dont le costume de Dark Vador évoque celui d’un samouraï du XVIIe siècle !
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’influence du Soleil-Levant
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°773 du 1 mars 2024, avec le titre suivant : L’influence du Soleil-Levant