Cent trente artistes et collectifs d’artistes présentés avec, pour chacun d’eux, une image souvent pleine page et quelques lignes d’explication : sous sa couverture d’un jaune attrayant, ce livre provoque une immédiate envie de s’amuser et, d’abord, de jouer à reconnaître les artistes au regard de leurs « villes imaginaires et constructions fictives ».
Une installation de quatre-vingt-dix enceintes évoquant Manhattan et feu ses Twin Towers ? Mounir Fatmi ! Une rue d’une favela au Brésil comme revisitée (au Photoshop) par Piano et O. Gehry ? Heu… Dionisio González ! Ensuite, on part à la recherche des absents qui, comme Alain Bublex et Gordon Matta-Clark, travaillent sur la ville et sont pourtant oubliés dans ce livre.
Mais voilà, à force d’amusement, le lecteur finit par entrer dans l’espace du livre et par mesurer l’apport de l’art sur notre environnement construit. En matière d’architecture, les plasticiens ont aussi leur mot à dire, à commencer par éduquer nos sens critique et esthétique. Jordi Colomer et ses maquettes qu’il brandit dans l’espace public, ou Paul Hollingworth et ses architectures « lego » (couverture) ne cherchent pas autre chose.
Sous la dir. de R. Klanten et L. Feiress, Villes imaginaires et constructions fictives, Thames & Hudson, 212 p., 45 €.
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Les plasticiens au secours du sens architectural critique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°618 du 1 novembre 2009, avec le titre suivant : Les plasticiens au secours du sens architectural critique