Barbizon n’était qu’un petit village de charbonniers et de cultivateurs avant que Corot, Rousseau, Daubigny, ou Millet ne viennent y exercer leur art et initier les bouleversements de la peinture française.
André Parinaud se penche sur cette école et compile dans son ouvrage l’essentiel des informations disponibles. Si Barbizon a vu passer des peintres de premier plan, quantité de suiveurs s’y sont engouffrés : aucun d’entre eux n’est oublié ici. Les Enfantin, Desgoffe, Dupré, Cabat, Chintreuil, Dutilleux, Grigoresco, De Paal, ont eux aussi tenté de restituer les mystères de la forêt. Leurs échecs retentissants n’éclairent en rien la fascination que le site exerçait sur les futurs impressionnistes. Le souci de réévalution dont témoigne l’auteur, qui souligne le succès de Barbizon hors de France, est généreux, sans doute, mais malencontreusement abusif.
André Parinaud, Les Peintres et leur école : Barbizon, Éditions Adam Biro/Bonfini, 194 p., prix de lancement 295 F, 370 F à partir du 1er août.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les peintres à l’école
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°3 du 1 mai 1994, avec le titre suivant : Les peintres à l’école